éphémères mais durables

POUR UNE POESIE A RENDRE PLUS VISIBLE

POETE :


"Toi qui sais révéler l’identité des ombres,
Parle-moi des blanches silhouettes d’écume,
Au flanc des déferlantes sur la côte là-bas,
De leur chute attendue malgré tout leur élan.
Leurs crinières blanches sans cesse se chevauchant
Laissent aller leurs crêtes vers l’invisible abîme.
Mais quittons ces bords marins à l’harmonie sauvage :
Les lames déchainées y lacèrent trop mon âme.

Allons vers l’océan des blés et sa profonde houle.
L’ombre douce d’un sentier nous permet d'observer
Une onde calme courbant la cime soyeuse des blés.
Ne dirais-t-on pas un sourire de bienvenue ?
Comme ces champs regorgeant d’abondance, regarde
Ce que nous-mêmes laissons en toute candeur fleurir,
Quand nous présentons simplement aux passants, un visage
Radieux, vibrant de ses bons rires d’enfant.

Ton chant se fait discret, Muse, et tu songes
Au siècle des Claudel, Valéry, Saint John Perse,
Cet art d’exigeante pensée, pétri de réflexion
S'est mué en Apollinaire, Bonnefoy, Ponge.
Desnos, Mallarmé et d’autres noms célèbres
Ont étoilé le ciel de leur gerbe étincelante,
Que la foule ingénue mésestime ou ignore ;
De grâce, jeune Muse, prends la mesure de cette défaveur.

Réveilles tes hérauts, fais leur sonner trompettes,
Qu’un autre Arthur nous éblouisse d’un langage pur
Pour faire trembler dans nos tréfonds le sens usé
Et les certitudes enfouies depuis trop longtemps.
Que sa poésie nous emmène d’un seul élan
Des objets usuels entre nous et l’azur, comme
La mare grise, un caillou mauve, un lézard vert,
Jusqu’au ciel qui nous déborde, jusqu’à l’éclair blanc."


Joseph Aumont 12 JUIN 2011 – 1er JANVIER 2012
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LE MARTINET, OISEAU DU DESTIN

Texte à 2 mains, la grande, R. Char -1948 ; la petite, Jh Aumont-2009

Martinet aux ailes trop larges,
Qui vire et crie sa joie autour de la maison.
Tel est le coeur.

Il dessèche le tonnerre
Il sème ses arcs dans le ciel serein.
S'il touche au sol, il se déchire.

Sa seule rivale est l'hirondelle.
Il déteste la familière du chateau.
Que vaut la dentelle de la tour ?

Sa pause est le creux le plus sombre
Nul n'est plus à l'étroit que lui.
Il vole encore dans ses songes.

L'été de la longue clarté,
Il filera dans les ténébres,
Par les persiennes de minuit

Il n'est pas d'yeux pour le tenir.
Il crie sa joie, c'est toute sa présence.
Un mince fusil va l'abattre.

Tel est le coeur.

Chanson-poème : René CHAR / joseph AUMONT
Musique :Jean Pierre LOMBARD http://lecompo.hitmuse.com

Créer son univer-site. C'est avoir la chance d'être parvenu jusqu'au XXIème S.
C'est enfin devenir un être unique lancé comme la pointe d'un cristal
dans les fils invisibles de l'Araignée géante de la Toile !
C'est renêtre sur le sommet du Popocatepelt et avoir une vision fictive
mais réelle de ce que nous verrions depuis l'oeil de Dieu. En somme, d'être dieu.

Quel succés. A 72 ans !! Autrement dit, à une longueur du moment de ma disparition !!

Trêve de flagornerie !
Des faits !
En voilà.
Jos Ephémère*, votre serviteur, est l'auteur d'une élégie intitulée :
LE TESTAMENT DE LA TERRE qui vaut assez cher, puisqu'on y révèle le secret total de la tranmutation de vulgaire matériau de la pensée en or.
Un or pur, supérieur à tous les tracas ( pardon carats ) existants.
Cette élègie est écrite en poésie assez libre avec des vers métriques majoritaires?. Je ne puis vous l'imposer ici, elle coure sur 8 pages.

AYEZ L'OBLIGEANCE DE ME FAIRE SIGNE ET EN LA RECEVANT,
10 MINUTES APRES SA RECEPTION, VOUS SEREZ DEVENU GRATUITEMENT RICHE.

* Jos Ephémère, alias Joseph Aumont, est l'auteur des paroles de la chanson "L'IDIOT DU VILLAGE "mise en musique par
Jean Pierre Lombard, ainsi que de la chanson-poème LE MARTINET, OISEAU DU DESTIN, musique par le même.